Nom du projet
Projet d’achat stratégique et d’harmonisation Des financements et des compétences de santé
Objectif de développement
Le défi
Assurer la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant reste un défi en Côte d’Ivoire. En 2016, un enfant ivoirien sur dix mourait avant l’âge de cinq ans (96 décès pour 1 000 naissances vivantes) et plus d’un cinquième (21 %) des enfants souffraient d’un retard de croissance. Quant au ratio de mortalité maternelle, il s’établit à 645 décès pour 100 000 naissances vivantes, l’un des plus élevés au monde.
La mortalité maternelle est largement associée à une couverture insuffisante de soins obstétricaux, aux lacunes dans la prévention et la mauvaise gestion des complications évitables et curables qui peuvent survenir pendant la grossesse, l'accouchement et la période postnatale, à l’insuffisance ou au manque d’accès aux services et soins de santé de qualité en temps opportun, ainsi qu’à une nutrition inadéquate.
Tandis que les principales causes de décès d'enfants de moins de cinq ans sont dus à des maladies transmissibles évitables et curables et à des causes périnatales comprenant la malnutrition, le paludisme, la pneumonie, la diarrhée, la naissance prématurée et l'asphyxie, la couverture vaccinale reste, quant à elle, inférieure à celle observée dans les pays comparables, seuls 40 % des nourrissons bénéficiant d'une couverture complète.
De façon générale, ce tableau pointe les faiblesses du système de santé ivoirien qui préoccupent le domaine de la santé maternelle, néonatale et infantile : l’insuffisance d’infrastructures sanitaires de qualité, la faible disponibilité des ressources humaines de santé de qualité et leur mauvaise répartition sur le territoire national, les pénuries dans la chaîne d’approvisionnement des médicaments et autres équipements essentiels, le poids financier des dépenses directes de santé sur les ménages vulnérables et qui crée des barrières à l’accès aux soins de santé.
À cela s’ajoutent, la faiblesse des capacités en matière de collecte des données sanitaires et leur gestion, un sous financement du secteur santé et d’importants défis de gouvernance reflétant en partie l'inefficacité des dépenses consacrées au secteur.
• Le troisième volet est axé sur la gestion de projet, les connaissances et l’apprentissage pour une capitalisation des acquis.
• Le quatrième volet est un outil de financement CERC à zéro dollar prévu pour être déclenché en cas de nécessité afin de répondre aux contingences et urgences épidémiques. Dans le cadre de la crise sanitaire du Covid-19 en Côte d’Ivoire, le CERC permet de financer une partie des activités du plan de riposte nationale.
Notre stratégie
La santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant est l’un des facteurs les plus déterminants du développement humain. Elle requiert des efforts concertés et des investissements stratégiques alignés sur les priorités et efforts nationaux en matière de santé du couple mère-enfant. En lien avec ces exigences, le projet SPARK-SANTE se propose d’étendre les acquis du précédent projet (ndlr : PRSSE) à l’ensemble des 113 districts sanitaires que compte le pays.
Il s’agit de rendre disponible dans 2352 centres de santé de premier et second contact, 84 hôpitaux généraux et 22 CHR/CHU répartis sur le territoire national, un paquet intégré de soins et services de qualité à impact rapide et à faible coût en Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, Infantile (SRMNI) et en Nutrition, qui sont bien connus pour leur efficacité en matière de réduction de la mortalité et de traitement des principaux problèmes de santé des femmes et des enfants. Ces services seront dispensés via un continuum de soins, notamment par le biais de plateformes de soins primaires et communautaires afin d’en maximiser les impacts.
Pour appuyer cette démarche, les activités du SPARK-Santé ont été structurées autour de quatre volets complémentaires qui verront l’intervention d’une multitude d’acteurs.
• Le premier volet porte sur l’extension des réformes relatives à l’achat stratégique en santé, avec principalement le passage à échelle nationale du Financement Basé sur la Performance afin d’augmenter le volume et la qualité des services de santé et la généralisation de la Couverture Maladie Universelle à l’ensemble du territoire. Un point d’attention sera porté sur la gouvernance financière afin de favoriser l’efficacité des dépenses du secteur.
• Le second volet mettra l’accent sur les priorités d’investissement du Mécanisme de Financement Mondial (GFF) qui finance en partie le projet, afin de renforcer les éléments clés du système sanitaire : infrastructures et équipements sanitaires, ressources humaines en santé qualifiées, qualité des soins primaires, consolidation des systèmes nationaux d'information et de gestion sanitaire, renforcement des performances, du financement, de l’efficacité et de l’administration du secteur de la santé, amélioration de l’accès financier à la santé et de la protection des ménages contre le risque financier, et soutien aux politiques et réformes du secteur santé.
Nutrition, Information Sanitaire, Ressources Humaines en Santé, Financement de la Santé , Couverture Maladie Universelle, Appui aux réformes et renforcement des capacités nationales, Gouvernance, Réhabilitation , Gestion des épidémies, Santé de la reproduction
6 ans
21 mai 2019
31 mai 2025
220 000 000 USD
BANQUE MONDIALE / GFF
TERRITOIRE NATIONAL TOUS LES 113 DISTRICTS SANITAIRES
XX.XXX personnes
Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, Ministère de l’Emploi et la Protection Sociale, UCP Santé Banque Mondiale, Système des Nations Unies, Secteur Privé, Société Civile
- Personnes à contacter:
M. Konan Clovis Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Dr Gaudet-Pitta Tania Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Dr Abou-koné Pauline Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Pour quels impacts ?
-
- 52 780 127 de bénéficiaires, dont 60% de femmes ont accès à des services de santé de qualité
- 2 592 390 enfants sains, de 12 à 59 mois ont bénéficié d’un suivi nutritionnel
- 60% de taux d’utilisation des services de santé, par les populations cibles
-
- 3 182 938 accouchements, réalisés par des professionnels de santé qualifiés
- 6 388 574 personnes , 6 388 574 personnes
- 890, établissements de santé rénovés et équipés
-
- 1 525 326 enfants, complètement vaccinés et immunisés contre les maladies
- 75% de score moyen de la qualité des soins, dans les établissements de santé
- 52 999 , malades du Covid-19 traités et guéris